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         Après une longue période de prospérité pour les arts martiaux de compétition (sport de combat ), nous assistons à un retour aux sources même du Budo.

 

Le Budo (la voie du guerrier) regroupe l’ensemble des arts martiaux japonais.

Loin de tout système de compétition, il trouve ses racines au Moyen Age nippon, où l’ingéniosité du samouraï au combat n’avait d’égale que sa volonté de tout parfaire jusque dans le moindre détail.

Grâce à ses maîtres qui continuèrent envers et contre tout à croire à leurs vertus éducatrices, les disciplines du Budo ont pu parvenir jusqu’à nous, pratiquement inaltérées.

 

L’histoire des arts martiaux du Japon peut se décrire en trois temps.

 

Le temps du bujitsu : C’était l’époque des techniques de combat plus ou moins primitives (jitsu =technique ; bu = tout ce qui touche à l’aspect guerrier), expérimentées au cours des terribles guerres civiles aux XIIe et XIIIe siècles.

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Le temps du bugei : L’insécurité devenant permanente, la guerre étant un phénomène endémique, les techniques utilisées par le samouraï sont plus strictement codifiées et étudiées (gei = méthode, accomplissement ) . C’est l’époque où s’individualisent les écoles (ryu) proposant des méthodes concurrentes.

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Le temps du budo : le Shogun Tokugawa Ieysasu établit son gouvernement militaire à Edo : ses successeurs mettent fin aux guerres civiles incessantes et imposent une longue période de paix jusqu’en 1868. Les techniques guerrières devinrent véritablement des arts martiaux rituels. La nouvelle raison d’être de ces arts, tout imprégnés de philosophie, était maintenant le travail du pratiquant sur lui- même, à la recherche de la maîtrise de soi à travers le geste gratuit.

  

Les arts martiaux japonais sont extrêmement divers : L’Occident n’en connaît pratiquement que le ju-jitsu, le judo, le karaté, l’aikido et le kendo.

En fait un ouvrage paru en 1843, le « Bojitsu-ryuso-roku », dénombre au moins 159 écoles majeures d’arts martiaux, divisées en huit grandes familles, dont celle du ju-jitsu ; d’autres sources indiquent une centaine d’écoles de ju-jitsu à la fin des Tokugawa (1868), dont une quarantaine de style majeurs.

 

 

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